Au milieu des menaces d'Ankara, telles que la fermeture de l'espace aérien turc à une compagnie aérienne arménienne, en raison du dévoilement du monument Nemesis honorant les héros de l'opération Nemesis, la mairie d'Erevan a déclaré qu'elle n'avait pas l'intention de retirer le monument. La déclaration était en réponse à une question du service arménien d'Azatutyun.am concernant les menaces du ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu. Cavusoglu a exigé la démolition du monument, affirmant qu'il offense les Turcs et les Azerbaïdjanais, et a mis en garde contre des mesures de représailles s'il reste.
Le Premier ministre Nikol Pashinyan a précédemment critiqué la décision de créer le monument, tandis que le chef de la sécurité nationale arménienne, Armen Grigoryan, a souligné que la question était une affaire intérieure et que personne ne devrait interférer. Grigoryan a également souligné l'importance de normaliser les relations avec la Turquie sans conditions. Le vice-ministre des Affaires étrangères Paruyr Hovhannisyan a lié l'escalade de la rhétorique aux prochaines élections en Turquie, avertissant que les déclarations doivent être considérées dans le contexte des campagnes électorales.
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